3 décembre 2011
journal 14 mars 1905
Journée perdue à rêver à ce travail remis d'heure en heure.
Des notes, quelques trouvailles peut-être, du superflu, pas le nécessaire.
Je n'ai rien fait. Si seulement j'avais planté des clous, fendu un peu de bois, semé des carottes, écrit sur quelque sujet, je n'aurais pas perdu ma journée.
Nuits sans sommeil, longues nuits où le cerveau s'illumine comme une grande ville.
Et quel beau défilé de rêves qu'on croit vivants.
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