25 juin 2011
Monographie de la paresse.
Décrire une journée, et montrer que le cerveau est comme une grosse fleur qu'il faut cultiver tout le matin pour qu'elle s'épanouisse le soir. Et, comme à Paris, on sort surtout le soir, jamais le cerveau n'y atteint à sa maturité complète. A la campagne seulement il peut s'ouvrir tout à fait. Le matin, remuer des journaux, des livres, flairer les idées des autres, écrire des notes du bout de la plume, chercher d'où vient le vent, amener son esprit au point où il a besoin de produire. Enfin, développer cette méthode d'entraînement, de chauffage, avec des mots légers, une langue ni scientifique, ni charabia.
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