le socialisme

24 septembre 1904
Et je pense aussi au socialisme, dis-je à Marinette. C'est attirant. Je peux me dire:"Il faut vivre, écrire des pièces, gagner de l'argent pour toi, pour Fantec et pour Baïe", mais je ne peux m'empêcher de penser au socialisme. Il y a là tout un monde neuf où ce n'est pas de se faire une position qu'il s'agit, mais de se dévouer.
... SI je ne suis pas socialiste pratiquant, je suis persuadé que là serait ma vraie vie. Ce n'est pas par ignorance: c'est par faiblesse. Tu es là, toi et mes enfants, et notre hérédité bourgeoise, et mes habitudes d'homme pour qui l'art est tout de même un métier.
Je n'ai pas le courage de rompre ces chaînes.

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